VINCENT CORDONNIER
DIRECTEUR GÉNÉRAL
Nous voici installés pour la rentrée dans nos nouveaux bureaux. Davantage d’espace, d’ouverture et d’interactivité, plus de lumière, plus cosy… une page est tournée ! Et quelle page ! Ces six années rue Camille Desmoulins nous ont vus croître de 65 à 125 collaborateurs, déployer de nouvelles activités, de nouveaux modes d’interventions, plus agiles, « à la carte », et passer d’une activité décentralisée à des équipes très majoritairement franciliennes. Une belle aventure, représentative des évolutions rapides de nos métiers et du marché de l’ingénierie française.
Parallèlement à la croissance des missions de conseil et d’études liées aux « data », ou aux nouvelles mobilités connectées, propres, ou autonomes, et malgré la fin annoncée de la grande vague du tramway à la Française, notre activité « historique » d’accompagnement de grands projets de TCSP ne faiblit pas. Que ce soit en France avec le mandat du tramway de Nancy ou à l'étranger avec les nouvelles lignes du tramway de Casablanca, de nouveaux projets émergent sans cesse pour renouveler nos cadres de vie, ensemble, avec passion.
A la demande de la Compagnie des Transports de la Porte Océane (CTPO) du Havre, plus connue sous le nom du réseau qu’elle exploite, LiA*, nous avons mené une mission d'accompagnement à la mise en conformité au RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données). Rappelons que ce règlement, entré en vigueur le 25 mai 2018, concerne l’ensemble des entreprises ou organisations qui collectent des données personnelles sur les citoyens européens. C'est bien sûr le cas d'une entreprise de transport urbain comme la CTPO qui véhicule 100 000 personnes / jour et emploie plus de 600 collaborateurs !
Nous avons commencé nos travaux en octobre 2017. Près de 7 mois ont été nécessaires pour analyser le traitement des données de l'ensemble des systèmes d'information de notre client. Nous avons travaillé conjointement sur les données personnelles des voyageurs et celles des collaborateurs de l'entreprise. Il s’agissait in fine de déterminer si le traitement des données avait des finalités déterminées, explicites et légitimes et de mettre en place le registre des traitements. Ce premier registre comportait des préconisations et propositions de plan d’action pour se mettre en conformité, comme par exemple l’information aux salariés des traitements effectués sur leurs propres données personnelles.
Précisons que le terme "donnée personnelle" fait référence à une personne physique identifiée de manière directe ou indirecte. Ces données recouvrent les informations de type nom, prénom, numéro d’identité, adresse postale, adresse IP, données de géolocalisation,....A ne pas confondre avec les "données sensibles" comprenant les renseignements bancaires, sanitaires, etc.
Au cours de la mission nous avons effectué jusqu'à 60 traitements complets de données, un travail très précis, parfois un peu fastidieux (20 000 données personnelles en billettique à analyser) mais passionnant comme tout nouveau type d’intervention. Avec un enjeu fort puisque nous savons qu’en cas de négligence, les conséquences pour l’entreprise peuvent être lourdes : les textes prévoient une sanction pouvant représenter jusqu’à 4% du C.A. annuel, et une catégorisation d’infraction pouvant coûter jusqu’à 20 millions d’€ !
La mission de Transamo a permis à la CTPO de prendre conscience des écarts et usages par rapport à ce nouveau règlement et de mettre en place une organisation avec l’identification d’un DPO (Data Protection Officer) pour le suivi du RGPD.
Le secteur des transports est un domaine sensible. Au moment où les systèmes d’information sont de plus en plus piratés ou fragilisés, le RGPD est une réelle opportunité de pallier le risque de cyber-menaces. C'est aussi l’occasion d’approcher le marché de la data par un angle différent de celui développé par les GAFA, et de valoriser les données, matière première digitale de demain.
Aussi chez Transamo, nous sommes loin de considérer le RGPD comme une simple contrainte. Nous pensons au contraire que ce nouveau règlement permet à l'Europe de prendre de l'avance sur ses concurrents en offrant la perspective de réelles opportunités business.
*Le réseau LiA en quelques chiffres : 138 bus et 22 rames de tramway / 611 personnes dont 419 conducteurs-receveurs / 24.3 millions de voyages / an
Olivier Debray Expert Systèmes |
Chantier du Tram 12 express
Mission de proximité : le chaînon nécessaire
Le Tram 12 express reliera Massy à Evry en moins de 40 minutes via 16 stations couvrant 14 communes. La construction des infrastructures vient de débuter. Aussi, pour informer les riverains et les usagers de l’avancement des travaux, un dispositif d’actions de proximité a été mis en place par Transamo, maître d’ouvrage délégué du projet pour le compte d’Ile-de-France Mobilités
Tous les travaux -quels qu’ils soient- engendrent de la gêne, de l’impatience, de l’incompréhension, voire de l’exaspération. Aussi pour limiter les éventuelles oppositions susceptibles d’en retarder les avancées et pour faciliter l’adhésion du plus grand nombre, il est prudent de prendre certaines dispositions... C’est ce que nous faisons pour le chantier du Tram 12 express avec la mise en place d’un service d’information et de médiation.
Constitué d’une équipe d’agents de proximité rodés au dialogue, à l’écoute active, à l’échange, le dispositif retenu poursuit un triple objectif : promouvoir le projet, y faire adhérer les différents publics concernés et faciliter le bon déroulé du chantier. Interface entre les usagers, la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’œuvre, l’équipe d’agents de proximité est à la fois « la voix du projet » vers la population et « l’oreille du chantier » vers la maîtrise d’ouvrage.
Aller au-devant des publics
Spécialistes de la prévention et de la gestion des conflits, les agents ont pour principes d’action « d’aller vers » et « de faire avec ».
Leurs missions : communiquer de façon fluide et réactive en diffusant un maximum d’éléments auprès des municipalités et des usagers du territoire (riverains, établissements scolaires, bailleurs, associations, professionnels et commerçants…), et remonter au maître d’ouvrage toutes les informations« sensibles ». Disposant d’un bureau dans l’une des bases vie du chantier, l’équipe se trouve au plus près des préoccupations quotidiennes de chacun. Elle dispose, pour assurer efficacement sa mission, de documents, arguments, dossiers, élaborés par Transamo et notre agence de communication, ainsi que d’informations issues des différentes réunions (de chantier notamment).
Les agents ont également pour objectif de promouvoir le Tram 12 express et transformer les acteurs locaux (habitants, salariés, associations…) en futurs utilisateurs de ce nouveau service. C’est sans doute là l’une des facettes les plus agréables de leur travail. Destinataire des remontées d’informations et des données d’activités, Transamo décide, en lien avec le coordinateur de la mission, des suites à donner aux demandes émanant des différentes partie-prenantes. Souhaitons qu’elles soient les plus positives possibles !
L’équipe de « proximité » se compose au quotidien de 2 agents et d’un coordinateur et se renforce en cas d’événement exceptionnel; qualités attendues : capacité à aller vers les autres, esprit de synthèse, sens du service et du partenariat, aisance rédactionnelle et communicationnelle, autonomie, polyvalence, et bien sûr intérêt pour les questions urbaines et de déplacement.
Transamo, maître d’ouvrage délégué du projet pour le compte d’Ile-de-France Mobilités, reste le donneur d’ordre de cette mission de Proximité qui, précisons-le, n’intervient que sur la section urbaine du tracé du Tram 12 express.
Sophie-Laure Weill Directeur d’Opération Délégué |
Rouen est depuis plusieurs années à la pointe de l’innovation en matière de transports. Comment l’expliquez-vous ?
La métropole rouennaise a toujours été un territoire pilote sur le plan de la mobilité. C’est historique ! Rappelons le lancement du BHNS « TEOR » en 2001, premier bus articulé à guidage optique, autonome en phase d’approche des stations ; 17 millions de voyageurs transportés sans encombre… Ou la mise en service du tramway en 1995 avec une partie souterraine ; ou encore la circulation sur les quais de la navette autonome sans conducteur EZ10. Transdev Rouen est fière de son rôle d’entreprise pionnière aux côtés de son client, la Métropole Rouen Normandie.
Vous avez lancé il y a peu l’achat des titres de transports (bus, tramway) par SMS. Racontez-nous.
Nous sommes effectivement le premier opérateur français à avoir développé le paiement des « tickets » par SMS : depuis février 2017, il suffit aux Rouennais d’envoyer « V1 » par SMS au 93 000 pour recevoir sur leur mobile un titre de transport prévalidé, valable une heure. Le montant de l’achat est prélevé directement sur leur facture téléphonique. Cette révolution, permise par l’entrée en vigueur de la Loi pour une République Numérique, simplifie grandement la vie des usagers. On nous demande souvent pourquoi nous n’avons pas opté pour une appli ou un paiement par carte bancaire (comme à Dijon par exemple) ; nous avons préféré développer un système universel accessible à tous, aux jeunes notamment qui représentent 50% des voyageurs. La mise en place du ticket par SMS réduit les frais d’achat et d’entretien de distributeurs automatiques ; elle permet également de diminuer la fraude. Avec 3 000 ventes / jour (soit une toutes les 20’’ !), ce système est un succès, comme à Genève ou à Milan (900 000 ventes en 2015), où il est aussi en service.
Autre avancée, vous testez des véhicules autonomes sur la voie publique ?
Après avoir expérimenté une navette sans conducteur sur les quais, comme je le rappelais, nous testons actuellement une flotte de 4 Renault Zoé électriques et autonomes dans des conditions de circulation « normales » au milieu de la circulation classique. Nous lançons le premier service en Europe de transport à la demande avec véhicules autonomes, sur routes ouvertes et ouvert au public. Une appli permettra aux voyageurs de « commander » une voiture afin d’effectuer leur trajet sur un parcours de dix kilomètres, comportant au total dix-sept arrêts. Une navette autonome de douze places viendra, dans un deuxième temps, compléter ce dispositif.
Développer de tels projets implique un partenariat sans failles avec les autorités locales ?
C’est effectivement un pré requis indispensable si l’on veut réussir. Nous avons signé en 1995 un contrat de 30 ans avec la Métropole Rouen Normandie ; depuis, c’est presque une relation de couple qui nous anime ! Grâce à cette confiance partagée nous pouvons développer sereinement nos projets dans l’intérêt des habitants, de tous les habitants, y compris ceux résidant en zones rurales.
Justement, quelles sont les réactions des usagers face à ces nouvelles offres ?
La clientèle s’adapte très rapidement à la nouveauté, à condition qu’elle apporte un réel « plus » à sa vie de tous les jours. Le projet SMS en est un exemple ; les voyageurs se sont vite rendu compte qu’ils n’avaient plus besoin d’avoir de la monnaie sur eux pour acheter leur titre de transport et que le système leur faisait gagner beaucoup de temps. Rendre les choses plus accessibles au plus grand nombre, telle est notre vision de l’innovation.
Prochaine étape en termes de nouvelles mobilités ?
La mobilité de demain passe par l’offre d’un moyen d’accès universel au tram, à la voiture autonome, au bus, au vélo, etc. Il nous faut trouver des solutions pour faciliter le passage d’un mode de déplacement à un autre en fluidifiant les process. Le MaaS (Mobility as a Service) va nous y aider, car il permet à chacun -via un abonnement unique- d’acheter « sa » formule de mobilité adaptée à ses usages et à ses préférences, en ne payant que le prix correspondant. Je crois beaucoup également à la « voiture publique », un véhicule partagé, accessible à tous qui pourrait remplacer à terme nos voitures individuelles. Singapour a déjà fait ce choix, en interdisant la circulation des voitures privées au profit de celle de véhicules partagés et gérés au sein d’une flotte, améliorant d’un coup les flux. Avec le numérique nous allons pouvoir réaliser des projets qui étaient impossibles à envisager hier.
Avez-vous le projet « d’exporter » votre savoir-faire local vers d’autres centres urbains, en France ou à l’étranger ?
De nombreuses collectivités ou entreprises s’intéressent à ce que nous faisons ; nous entretenons des liens avec Berlin, Dublin, Genève, entre autres. Nous recevons des missions en provenance des Etats Unis ou d’autres pays. Nous-mêmes, nous allons voir ce qui fonctionne ailleurs, ce que les habitants de grandes métropoles attendent. Transamo nous aide dans cette approche des besoins du futur en imaginant des scénarii de mobilité urbaine et en analysant les réactions des principaux intéressés, les habitants. Nous sommes à un moment clé sur tous ces sujets, c’est ce qui rend la période -et nos métiers- aussi passionnants.
Votre dynamisme, votre volontarisme, font école au Maroc ?
Notre modèle est inspirant et c'est tant mieux. Des villes comme Rabat, Marrakech et aussi Agadir observent de près ce que nous faisons et avancent de leur côté, qui avec des lignes de BHNS, qui avec des lignes de tramway. Des villes africaines s’inspirent également de notre modèle institutionnel et financier. Et c’est tant mieux.
A vos côtés depuis quelques années, on trouve Transamo. Pourquoi ce choix ?
Transamo intervient effectivement sur le projet de ligne T2 en tant qu’assistant à maitrise d’ouvrage. Je me félicite de ce choix, d'une part parce que les équipes sont très impliquées à tous les niveaux et d'autre part parce qu'elles ont une vision particulièrement complète de leur action. Par rapport à d'autres confrères ou concurrents, Transamo apporte, en plus, un regard d'exploitant. L'entreprise nous conseille ainsi sur telle ou telle précaution à prendre au-delà des pures problématiques de construction. C'est très important pour nous.
Président de Transdev Rouen
*Diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris, Arthur Nicolet a dirigé plusieurs filiales du groupe Veolia Transport puis Transdev. Il est depuis 2015 Président et Directeur Général de Transdev Rouen, société exploitante du réseau urbain de la Métropole de Rouen (115M€ de chiffres d’affaire, 1200 salariés). Il prendra la Direction de Transdev Canada à compter d’octobre 2018.
Au fil des années, la collecte et le partage des données s’amplifient. Pour mieux protéger chaque citoyen, le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) établit de nouvelles règles plus solides et plus contraignantes.
Applicable au sein de l’Union européenne depuis le 25 mai 2018, la réforme de la protection des données poursuit trois objectifs :
- Renforcement des droits des personnes, notamment par la création d’un droit à la portabilité des données personnelles et de dispositions propres aux personnes mineures : les utilisateurs doivent pouvoir donner leur accord pour le traitement de leurs données, pouvoir s’y opposer ou pouvoir récupérer celles-ci sous une forme aisément réutilisable.
- Responsabilisation des acteurs traitant des données qui devront mettre en œuvre toutes mesures techniques et organisationnelles nécessaires au respect de la protection des données personnelles, à la fois dès la conception du produit ou du service, et par défaut :
• Les sous-traitants sont tenus de respecter des obligations spécifiques en matière de sécurité, de confidentialité et de compte à rendre dans les mêmes conditions qu’un responsable de traitement.
• Le représentant légal, point de contact de l’autorité, a mandat pour « être consulté en complément ou à la place du responsable de traitement sur toutes les questions relatives aux traitements ».
- Meilleure régulation grâce à une coopération renforcée entre les autorités de protection des données
Le RGDP, on le voit, modifie très directement nos rapports aux données et à celles de nos clients. Le respect de ces nouvelles règles représente un véritable défi pour les organisations comme les nôtres, d’autant que des sanctions administratives importantes sont prévues en cas de méconnaissance des dispositions du règlement.
Mais c’est aussi l’opportunité de prendre de l’avance sur les pays non européens en développant des savoir-faire que les autres n’auront pas : logiciels spécifiques, compétences en matière de traitement de données européennes, vision d’avenir,…. La technologie européenne pourrait ainsi se différencier positivement des autres par son respect des données personnelles.
Comme ne cesse de le rappeler la CNIL, le RGPD pourrait ainsi constituer le terreau européen du développement de l’économie digitale.
Cécile Pavageau
Directrice juridique de Transamo
Optimiser le fonctionnement de ses matériels, s’affranchir des pannes ou tout au moins en limiter le nombre et la portée, fiabiliser au maximum le service, …un vrai rêve pour tout réseau de transports ! Aujourd’hui, les progrès réalisés en termes de maintenance -essentiellement grâce à l’apport du numérique- transforment la donne et font faire des pas de géant à la fiabilité.
On connaissait la maintenance corrective, qui est le traitement curatif ou palliatif d’une panne ; on connaissait la maintenance préventive, qui réduit la probabilité d’une panne à travers des contrôles récurrents et des remplacements systématiques ; on découvre désormais la maintenance prédictive qui ouvre de nouvelles perspectives des plus intéressantes en offrant le pouvoir d’anticipation sur les dysfonctionnements.
Les datas sinon rien…
A la fois conditionnelle (interventions déclenchées sur seuils : alarme sur limite d’usure atteinte par exemple) et prévisionnelle (extrapolation des données relevées par les agents au fil des interventions), la maintenance prédictive se nourrit de datas toujours plus nombreuses. Aujourd’hui recueillies automatiquement via des multitudes de capteurs, ces données sont la source pour la définition du profil fonctionnel des équipements dans un contexte environnemental donné. L’analyse de l’évolution des différents profils dans le temps permet alors l’anticipation d’un dysfonctionnement à travers la détermination de facteurs de probabilité. En cas de doute, une alerte sera envoyée ; en cas de problème plus grave et imminent, une alarme permettra d’immobiliser le système, l’équipement ou le matériel en cause.
L’intelligence artificielle au service de l’analyse des données
Les analyses de données que suppose la maintenance prédictive dépassent désormais les capacités humaines : les algorithmes de traitement doivent non seulement être puissants mais ils doivent également être issus de l’intelligence artificielle pour apprendre par eux-mêmes des situations vécues et en déduire les prédictions attendues.
L’évolution aidant, ce sont donc les machines elles-mêmes qui peu à peu se montrent capables d’identifier les signes avant-coureurs d’un dysfonctionnement, en allant chercher des informations complémentaires, en croisant des milliers de données annexes (météo, vibrations, pollution,…), ou même en allant débusquer sur internet des paramètres ayant échappé à l’analyse humaine.
Un nouvel atout pour nos projets
La maintenance prédictive est précieuse -on le voit- pour éviter toute immobilisation imprévue. Chez Transamo elle nous donne de nouvelles armes et permet par exemple, dans le cadre de la préparation à l’exploitation et à la maintenance de la future ligne 18 du Grand Paris, d’envisager des objectifs de disponibilité ambitieux du système de transport. Lorsque cette ligne sera en service, les fréquences de circulation seront très intenses avec des rames sophistiquées pouvant se succéder toutes les 85 secondes en situation exceptionnelle, et des aiguillages connaissant plus de 150 à 300 000 cycles de fonctionnement par an. On imagine aisément les conséquences de tout incident ou panne !
La maintenance prédictive permet également d’optimiser les gammes de maintenance et présente donc un fort intérêt au plan financier : en permettant de planifier les interventions au bon moment, ni trop tôt (maintenance préventive), ni trop tard (maintenance corrective), elle apporte une vision très précise des futurs grands entretiens et rénovations qui engendre des économies substantielles !
Intégrée aux champs d’expertises proposés par Transamo à ses clients, la maintenance prédictive va continuer de progresser au rythme de l’évolution des technologies de recueil et de traitement des données. Levier d’optimisation de la productivité et de la compétitivité, elle ne peut que séduire des acteurs de plus en plus nombreux.
Gilles Raveau Expert Systèmes Maintenance Exploitation |
TRANSAMO AU SERVICE DU RÉSEAU DE TRANSPORT DE CASABLANCA
Tandis que nos équipes participent aux tests préalables à la mise en service de la ligne 2 du tramway de Casablanca prévue cet automne, Casa Transports a renouvelé sa confiance envers Transamo avec l’attribution du marché d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la réalisation des projets de tramway T3 et T4 et de BHNS L5 et L6.
LE DPS DE LA LIGNE B DU TRAMWAY D’ANGERS APPROUVÉ
Le dossier préliminaire de sécurité (DPS) de la ligne B du tramway d’Angers a été approuvé le 26 juillet dernier par arrêté préfectoral.
Après la Déclaration d’Utilité Publique signée en 2017, il s’agit d’une nouvelle étape cruciale franchie avant le démarrage des travaux dans les prochains jours.
Que ce soit en mandat ou en assistance à maîtrise d’ouvrage, Transamo intervient depuis 15 ans sur le réseau tramway d’Angers Loire Métropole.
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TRANSAMO DÉMÉNAGE !
Les équipes du siège de Transamo ont investi leurs nouveaux bureaux. Nous serons ravis de vous accueillir désormais au 12 rue Rouget de l’Isle, à Issy-les-Moulineaux.
TRANSAMO, MANDATAIRE DU GRAND NANCY POUR LE RENOUVELLEMENT ET L’EXTENSION DE LA LIGNE 1 DU TRAMWAY
La Métropole du Grand Nancy a confié au groupement beTRAM le mandat de maîtrise d’ouvrage du renouvellement et de l’extension de la ligne 1 du tramway.
beTRAM, regroupe Transamo, mandataire du groupement et spécialiste de la maîtrise d’ouvrage de projets d’infrastructures de transports urbains, Artelia, Intensités Architectes Urbanistes, l’agence de communication bbcom et le cabinet d’avocats GB2A.
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