correspondances*

JUIN 2017
*LA NEWSLETTER DE TRANSAMO #4

édito


VINCENT CORDONNIER
DIRECTEUR GÉNÉRAL


Transamo 2017
Plus que jamais à vos côtés


En participant à l'émergence d’idées nouvelles, en facilitant leur diffusion, leur mise en œuvre, nous permettons à nos clients d’agir avec succès. Les résultats obtenus sont nombreux ; nous pourrions nous en contenter. Mais ce serait mal nous connaitre.

Aussi, toujours en quête d’une plus grande efficacité, nous avons souhaité être proactifs dans notre démarche Qualité. Et, suite à l’audit réalisé en avril dernier par Bureau Veritas Certification, nous avons obtenu la certification ISO 9001 version 2015 pour notre système de management. Une certification accordée pour l’ensemble des activités de conseil, études et expertise de Transamo. Les diverses exigences de cette nouvelle version de la norme, qui s’imposera à tous à compter de 2018, sont dès à présent intégrées à notre système organisationnel, ce qui signifie pour vous une qualité de service encore accrue.

Nous n’avons pas voulu en rester là : profitant de cette période de réflexion, nous avons repensé notre site internet afin de le rendre plus clair, plus fluide, plus proche. Vous le trouverez métamorphosé en vous rendant sur www.transamo.com.

Toujours décidés à en faire davantage pour vous, nous sommes fiers –à travers ces deux exemples- de donner plus de contenu encore à notre signature « Transamo, à vos côtés ».

La 3ème ligne du tramway
de Saint-Etienne
se concrétise !


Le 23 février dernier, le préfet de la Loire a déclaré le projet d’extension de la 3ème ligne de Saint-Etienne d’utilité publique ! Cette décision concrétise une phase d’étude et de concertation menée dans un temps record. Elle marque aussi l’entrée du projet dans une nouvelle phase : le démarrage effectif des travaux.

Fin 2019, le tramway reliera donc la gare de Châteaucreux au Pôle multimodal de La Terrasse via le secteur nord de la gare SNCF, le cœur du quartier du Soleil, le Zénith de Saint-Etienne, le quartier d’affaires du Technopôle et le pôle sportif stade Geoffroy-Guichard / Étivallière. Le tout en moins de 15 minutes.

Ce prolongement s’inscrit dans une stratégie globale de développement urbain du secteur nord-est de la ville, ancien quartier industriel en devenir (création de nouveaux logements, développement économique, aménagement des voiries, requalification des espaces publics, amélioration de l'habitat existant), dans un objectif d’attractivité du territoire.

Transamo en soutien au respect d’un planning très ambitieux
Moins de 15 mois, c’est le temps qu’il aura donc fallu aux équipes de Saint-Etienne Métropole et de Transamo pour mener à bien la définition du projet, la désignation du maître d’œuvre et l’obtention de la déclaration d’utilité publique. Un record !
Au cours des mois écoulés, Transamo a assisté le maître d’ouvrage sur les missions les plus classiques (passation et suivi des contrats et marchés, suivi des procédures administratives, suivi des études), comme sur des missions plus spécifiques (organisation de la concertation réglementaire, accompagnement d’une démarche de design).

Transamo au côté de Saint-Etienne Métropole pendant les travaux
Désormais changement de décor pour les équipes mobilisées, avec l’enchainement de nombreuses interventions: les travaux préparatoires, le déplacement et le renouvellement des réseaux souterrains, la construction de la plateforme, le réaménagement des espaces publics, la pose des rails et des stations ou encore les essais…

Transamo saura, à nouveau, mettre à disposition toutes ses compétences pour coordonner les travaux de réalisation des 4,3 km de ligne du prolongement en poursuivant simultanément les principaux objectifs fixés :

  • respecter un calendrier toujours aussi soutenu ;
  • maîtriser le budget faisant de la nouvelle ligne l’une des moins couteuses de France (environ 17 millions d’euros du kilomètre) ;
  • accompagner la mutation urbaine des quartiers desservis ;
  • faire de la 3ème ligne une nouvelle vitrine du savoir-faire de la ville labellisée « Ville UNESCO du design ».

Sylvie Poss
Chef de mission AMO chez Transamo


Parole d’expert

Transports publics urbains :
Le cercle vertueux de l’amélioration
des temps de parcours

DANS LES GRANDES AGGLOMERATIONS COMME DANS LES VILLES PLUS PETITES, LE SUJET DE L'OPTIMISATION DES TRANSPORTS PUBLICS URBAINS N'A JAMAIS ÉTÉ AUTANT D'ACTUALITÉ : IL S’AGIT EN EFFET D’AMELIORER L’ATTRACTIVITÉ DU SERVICE, SUR DES TERRITOIRES DE PLUS EN PLUS VASTES DU FAIT DE L’EXTENSION DES PÉRIMETRES DES INTERCOMMUNALITÉS, ET DANS UN CONTEXTE BUDGÉTAIRE DE PLUS EN PLUS TENDU IMPOSANT LA MAÎTRISE DES COÛTS D’EXPLOITATION.


Les transports en commun urbains -notamment les bus- sont soumis à de nombreuses contraintes : accroissement de la circulation, partage des voies avec d'autres usagers, emprises diverses sur l’espace public, carrefours congestionnés,... autant de paramètres qui viennent dégrader leurs performances.
L’amélioration d’un ou plusieurs des critères de performance (vitesse, régularité, fiabilité) a pourtant des effets mesurables concrètement en termes de fréquentation et/ou de coût d’exploitation.
Les études réalisées par Transamo à Nancy, Le Havre, Reims, Mulhouse, Chambéry ou Lille, pour Transdev ou les autorités organisatrices de la mobilité montrent que de nombreux leviers d’actions existent pour fiabiliser rapidement les temps de parcours, voire les améliorer à plus long terme.

Observation et analyse
Nous procédons au diagnostic en deux temps. D’abord, nous recueillons les données d’exploitation auprès des réseaux afin d’identifier les secteurs présentant des dysfonctionnements (temps de parcours élevés ou très variables d’un bus à l’autre). Nous nous appuyons pour cela le plus souvent sur des données issues des Systèmes d’Aide à l’Exploitation, qui fournissent les temps de parcours d’arrêt à arrêt, mais aussi éventuellement sur des données plus fines (« bus labos »). Le travail de terrain est ensuite nécessaire afin d’affiner notre constat et d’identifier précisément les causes de ces dysfonctionnements.
Nous recueillons également l’avis des conducteurs, des agents de service et si possible des « usagers », premiers intéressés par la bonne marche du réseau. Si nécessaire, des enquêtes supplémentaires peuvent être effectuées (comptages routiers, mesures fines de temps de parcours, etc.).

Des effets mesurables concrètement
Après avoir compilé et croisé les données obtenues, vient le temps des recommandations. Il s’agit à ce stade d’avoir correctement identifié les attentes des décideurs en termes d’échéance, de coût de réalisation et de politique générale pour prioriser les secteurs à traiter et préconiser des mesures adaptées susceptibles d’être mises en œuvre concrètement.
Celles-ci peuvent être très simples, comme laisser les voyageurs entrer ou sortir par toutes les portes d’un bus pour diminuer les temps d’arrêts en station ; ou plus engageantes comme l’aménagement d’un site propre ou la déviation des lignes par des axes voisins moins contraints. Mais des conseils issus d’une bonne observation peuvent également avoir des conséquences importantes : travailler sur le réglage des feux de circulation permet de lisser les vitesses de circulation ; redimensionner des zones de stationnements mal conçues évite des ralentissements répétés.
Les gains sont évalués de plusieurs manières, selon la nature de la préconisation : retours d’expérience d’aménagements similaires, comparaison heure de pointe/heure creuse,... Ceci permet d’estimer, concrètement, les effets de la mesure proposée et de faciliter le choix des autorités compétentes.

L’attractivité des transports en commun, on le voit, dépend bien souvent de l’optimisation et de la fiabilisation des vitesses commerciales. Mieux tenir les horaires, rationaliser les fréquences de passage, fiabiliser les temps de parcours rassurent le voyageur. Et satisfont l’exploitant et l’autorité organisatrice de la mobilité en leur permettant de réaliser des économies d’échelle non négligeables.
En proposant des aménagements, des solutions aptes à résoudre leurs problématiques d’exploitation, nous aidons les acteurs du transport collectif à diminuer les coûts d’exploitation et à favoriser l’usage des transports urbains publics.

Benoît GARNIER
Chargé d’études chez Transamo

A Chambéry, nous avons accompagné le réseau STAC et Chambéry Métropole pour la création d’un nouvel axe bus permettant de desservir la gare et le futur pôle d’échanges multimodal. Ce projet s’inscrivait dans le cadre de la restructuration et de la hiérarchisation du réseau STAC. Un site propre intégral, un nouveau point d’arrêt au niveau du pôle d’échange ainsi qu’un couloir bus à contre-sens ont été mis en service suite à nos préconisations. Tout au long de ce projet, Transamo a accompagné le STAC et Chambéry Métropole afin de définir la solution la plus pertinente. En l’espace de quelques mois, le nouvel arrêt « Gare » est devenu le deuxième arrêt le plus fréquenté du réseau !

ça vous intéresse


Réforme du Code des marchés publics.


QUE DEVIENNENT LES « ANCIENS MARCHÉS COMPLEMENTAIRES DE TRAVAUX OU DE SERVICES » ?


En tant que mandataire de maîtrise d’ouvrage, nous passons régulièrement de gros marchés avec des sociétés d’ingénierie ou des entreprises de travaux. Ces contrats ont toujours laissé la possibilité d’avoir recours, pour circonstances imprévues, à des marchés complémentaires. Mais depuis le 1er avril 2016, date de parution du nouveau Code des marchés publics, les textes ne prévoient plus cette disposition. Nous étions donc depuis un an dans une position inédite : entre la passation de certains marchés antérieurs à avril 2016 et leur exécution après avril 2016, nous nous sommes trouvés à plusieurs reprises face à un véritable no man’s land juridique.

Certains spécialistes du Droit -parmi lesquels des avocats- n’ont pas tardé à s’en inquiéter et à nous en faire la remarque. Pour sortir rapidement de cet imbroglio négatif à bien des égards, et en tant que membre actif de la commission juridique du SYNTEC, Transamo a initié la recherche d’une solution en collaboration étroite avec la Direction des affaires juridiques du Ministère de l’Economie et des Finances.

En est sortie une note ministérielle qui clarifie la situation, dont nous nous félicitons qu’elle aille dans le sens que nous défendions. Un avenant au marché public initial permettra désormais de recourir, le cas échéant, à des prestations complémentaires. Vous trouverez ci-après le nouveau texte qui prévoit « le cas particulier des anciens marchés complémentaires de travaux ou de service » :

«Toutefois, dans une telle hypothèse, il est juridiquement envisageable de conclure un avenant au marché public initial afin de commander ces prestations complémentaires, dans la mesure où les conditions qui permettaient de recourir à la conclusion d’un marché complémentaires de services ou de travaux prévues par l’ancienne réglementation seraient réunies. En effet, ces conditions sont plus strictes que celles qui autorisent la modification d’un marché public en cours d’exécution pour commander des services supplémentaires en application de la nouvelle réglementation».

Cécile Pavageau
Directrice juridique de Transamo


C’est déjà demain

Et si le fret prenait le tram ?

POURQUOI NE PAS SE SERVIR DU TRAM POUR TRANSPORTER DES MARCHANDISES EN VILLE ? QUESTION SIMPLE DONT LA RÉPONSE SEMBLE ÉVIDENTE, À FORTIORI LORSQUE LES LIGNES EXISTENT ET QUE LE MATÉRIEL ROULANT PEUT ÊTRE MIS À CONTRIBUTION SANS TROP DE TRANSFORMATIONS.


Cette question, l’Institut de recherche et de développement pour la transition énergétique de la ville Efficacity se l’est posée, et a entamé voici quelque temps une réflexion avec la Métropole de Saint-Etienne et nos équipes.

Le projet a mûri ; il a franchi de nombreuses étapes, il est prêt aujourd’hui à rentrer dans sa phase d’expérimentation. Pour parvenir à ce premier résultat, il a fallu récupérer une ancienne rame du tram stéphanois, procéder aux aménagements nécessaires -démontage des sièges, mise à nu de l’intérieur des wagons, installations de matériels permettant un chargement / déchargement rapide des colis et marchandises- et penser toute la logistique. Avec une obligation incontournable, ne pas gêner le trafic du « vrai » tram, très prisé par les habitants (en journée, on compte une rame toutes les 6 minutes sur le réseau de Saint-Etienne).

Les divers essais et simulations réalisés montrent que la cohabitation entre rames voyageurs et TramFret se passe sans encombre ; et que le projet trouve toute sa justification dans un contexte marqué à la fois par le développement constant du transport urbain de marchandises et la nécessité d’avancer en termes de respect de l’environnement. Un jour, les camions ne pourront plus rouler dans les centres urbains ; le TramFret est l’une des solutions de remplacement.

Certains de nos voisins européens l’ont bien compris : à Dresde par exemple, l’entreprise Volkswagen utilise des trams entre son dépôt logistique et une usine de montage située au centre de la ville. A Zurich, des trams transportent des encombrants et des déchets électroniques.

Dans la métropole qui nous intéresse, la grande enseigne de distribution Casino voit d’un œil très favorable l’expérimentation en cours : le tram permettrait d’approvisionner avec une grande régularité -hiver comme été- une quinzaine de ses magasins situés non loin de la ligne. Le CHU de Saint-Etienne, écartelé entre le nord et le sud de la ville, prend également la défense du projet : le tram pourrait servir à livrer de façon fonctionnelle et sûre les repas préparés pour l’ensemble de ses antennes.

Afin de livrer deux magasins de proximité du Groupe Casino dans le cadre de 3 semaines d’expérimentation en conditions réelles, la première rame est prête ; simple et fiable, elle a déjà une petite sœur en gestation, un futur TramFret « phase 2 » qui jouirait d’une technologie plus sophistiquée notamment en matière d’automatisation. Mais ne soyons pas trop pressés. Très active en matière de logistique urbaine, la métropole stéphanoise garde sans doute en mémoire la célèbre pensée latine : « festina lente »… hâte toi lentement…

Henri Saïsset
Responsable du Pôle Etudes de Mobilité


L’œil de…

Vincent PEREMANS


Administrateur Général de la Société régionale wallonne du Transport (SRWT), Vincent Peremans revient sur l’historique du projet du tramway de Liège et décode l’accord récent de l’Europe sur la déconsolidation de la dette dans le cadre du PPP de ce projet.

Pourquoi réaliser un tramway à Liège ?

Lancées en 2008 par le Gouvernement wallon, les études de réorganisation et modernisation du réseau urbain de transports publics liégeois ont conclu à la nécessité de la création d’une ligne de tramway entre Jemeppe et Herstal. Fin 2011, le Gouvernement wallon décide la réalisation prioritaire du tronçon central entre Sclessin (stade du Standard de Liège) et Coronmeuse, avec une antenne en rive droite de la Meuse pour rejoindre le CDMR de Bressoux (soit 12 km). Ce projet concerne une vingtaine de rames d’environ 40 mètres.

Quel est le montage financier mis en place sur ce projet ?

Face à des enjeux financiers trop importants pour ses capacités budgétaires, la Région wallone a recherché une formule lui permettant de pouvoir déconsolider cet investissement de sa dette globale. Après avoir exploré de nombreuses options, le Gouvernement wallon a conclu que la meilleure formule était la passation d’un marché public sous la forme d’un contrat PPP couvrant la conception, la réalisation, la fourniture, le financement et la maintenance de cette ligne (DBFM), qui sera mise à disposition en vue de son exploitation par le TEC Liège-Verviers. Suite aux trois avis négatifs rendus par Eurostat en 2015 concernant la déconsolidation du premier projet dans les comptes de la Région, le Gouvernement wallon a décidé en mars 2016 d’interrompre la procédure en cours et de relancer un nouveau marché dont l’objectif restait la déconsolidation.

Sur base de la publication « A Guide to the Statistical Treatment of PPPs » éditée conjointement par l’EPEC (European PPP Expertise Centre) et par Eurostat en septembre 2016, une nouvelle version du contrat a été présentée à Eurostat en décembre 2016.

La réponse positive d’Eurostat est parvenue le 10 février 2017.

Comment est organisé le pilotage de ce projet ?

Afin de mener à bien ce projet exceptionnel, le Gouvernement wallon a délégué à la SRWT (Société Régionale Wallonne du Transport, l’opérateur du transport public en Wallonie) la maîtrise d’ouvrage de l’opération.

Face à la complexité technique, juridique et économique du sujet, cette dernière a décidé en 2010 de s’adjoindre deux AMO (une technique et une juridico-financière). Dans ce cadre, elle a décidé après mise en concurrence de confier le volet technique à Liègetram, groupement d’entreprises constitué principalement de Transamo et du bureau d’études liégeois Greisch.

Où en est la procédure ?

Suite à la relance d’un nouveau marché en juin 2016, trois consortiums ont été sélectionnés en février 2017. Ils ont reçu le cahier spécial des charges en mars et doivent remettre une première offre pour fin septembre 2017. La procédure devrait se poursuivre avec pour objectif l’attribution du marché en octobre 2018 avec les jalons suivants :

  • 28 Septembre 2017 : Remise d’une première offre par les candidats
  • Avril 2018 : Remise d’une Best And Final Offer (BAFO)
  • Octobre 2018 : Décision d'attribution et conclusion du Contrat
  • Mi-2022 : Mise en service commercial de la ligne


exemple à suivre


METTIS fait toujours recette


Quatre ans après sa mise en service, le BHNS de Metz continue d’attirer des visiteurs professionnels de France (Bordeaux, Nantes, Toulon…) et du monde entier (Canada, Colombie…). Les services de Metz Métropole accueillent en moyenne une délégation par mois !

A la demande de TRANSDEV, Philippe NIAY (chef de mission AMO Transamo de 2009 à 2013) et Hervé ROUSSEL ont accompagné les 29 et 30 Mai une délégation de l’UTP suédoise, particulièrement nombreuse : pas moins de 45 représentants d’autorités organisatrices, d’exploitants publics et privés (dont TRANSDEV), d’agences d’urbanisme, de laboratoires de recherche, de consultants... L’après-midi a été consacrée à la présentation de la conception et de la conduite du projet, pour lequel TRANSAMO a réalisé une prestation d’AMO globale orientée sur le management de projet, les infrastructures, les systèmes et le matériel roulant. Le lendemain matin a permis de découvrir le Centre de Maintenance construit en même temps, avec passage obligatoire par le PCC, le remisage, et l’atelier, où les questions techniques sur les bus biarticulés hybrides diesel-électrique ont été abordées.

Exploité par une SEM dans le cadre d’une DSP de 12 ans, le succès commercial de METTIS se confirme dans la durée, puisqu’avec des pointes enregistrées à près de 40 000 passagers par jour, il dépasse régulièrement les objectifs de fréquentation à terme de 35 000 passagers par jour, dans un contexte de stagnation économique et démographique de l’aire urbaine. La plus forte progression est enregistrée en heure creuse. L’heure de pointe étant saturée depuis l’inauguration, la Métropole travaille avec les établissements scolaires et universitaires sur les horaires de cours, avec un certain succès, pour étaler le pic de la demande. Grâce à la restructuration complète du réseau, le nombre de voyages a également progressé sur l’ensemble des lignes, la fréquentation étant passée de 15,5 millions de voyages par an avant METTIS, à 20 millions en 2016 ! Le taux de fraude reste maîtrisé, de l’ordre de 10% sur METTIS (montée par toutes les portes), 2,5% sur les bus (montée par l’avant), soit une moyenne de 6,5% sur l’ensemble du réseau.

En bref



SAINT-LOUIS ET BALE UNIS PAR LES RAILS

Alain Girny, président de Saint-Louis Agglomération et Hans-Peter Wessels, conseiller d’Etat et directeur du Bau- und Verkehrsdepartement du Canton de Bâle-Ville ont procédé, le 12 mai dernier, au raccordement à la douane suisse des derniers rails de l’extension du Tram 3 vers la gare de Saint-Louis. Cette jonction de deux rails représente un acte chargé de signification et d’espoir. Il s’agit de la dernière action symbolique avant l’inauguration et la mise en service du tramway le 9 décembre prochain. La phase d’essais débutera dès le mois d’août. Transamo est maître d’ouvrage de ce projet par délégation de Saint-Louis Agglomération.


LA PALME DECERNEE A TRANSAMO

La Communauté d’Agglomération Cannes Pays de Lérins a choisi Transamo pour réaliser les études de faisabilité et de définition portant sur l’extension de son réseau de Bus à Haut Niveau de Service ainsi qu’une étude de circulation des bus en centre-ville de Cannes.


EUROPEAN RAILWAY TRAFFIC MANAGEMENT SYSTEM (ERTMS)

Par le biais de l’accord-cadre signé avec SNCF Réseau dans le domaine du management de projet, Transamo, accompagné du bureau d’études Rail Concept, s’est vu confier une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour le déploiement de la signalisation ERTMS niveau 2 sur le réseau ferré national (suivi général de l’avancement et coordination de l’ensemble des acteurs impliqués).