correspondances*

DÉCEMBRE 2019
*LA NEWSLETTER DE TRANSAMO #11

édito


VINCENT CORDONNIER
DIRECTEUR GÉNÉRAL


Les années pré-électorales sont toujours riches en inaugurations et 2019 n’aura pas dérogé à la règle, pour notre plus grande satisfaction !

Après Amiens et Angoulême, ce sont Nouméa, Avignon et Saint-Etienne qui ont inauguré cet automne leurs nouvelles lignes de tramway et BHNS. Merci à Saint Etienne Métropole et au SMTU de Nouméa de nous avoir permis de les accompagner tout au long de ces belles aventures.

Espérons à l’inverse que l’année 2020 ne mettra pas un terme à tous les projets pertinents de mobilité qui sont actuellement en cours d’émergence. On se souvient en effet que 2014 avait été une année noire pour les projets de mobilité dont beaucoup avaient été abandonnés en quelques jours. Même s’il est normal que ces projets, qui touchent directement à la vie de tous, soient au cœur des débats et des enjeux électoraux, nous savons aussi que l’efficacité de l’action publique et sa concrétisation à travers des nouvelles infrastructures utiles au plus grand nombre sont malheureusement rarement compatibles avec des cycles de 6 ans.

Dans un autre registre, nous pouvons enfin nous réjouir de l’aboutissement de la LOM. Il y a toujours des déceptions, mais elle est là et il faudra bien l’appliquer telle qu’elle est, avec ses défauts et ses qualités. In fine, on espère surtout que les futurs élus s’en empareront sans tarder pour mettre en œuvre une nouvelle génération de projets répondant à la double urgence climatique et sociale qui s’est exprimée si fortement cette année.

En attendant peut-être un nouveau « Grenelle » au pied du sapin, je vous souhaite à tous de joyeuses fêtes de fin d’année.

Néobus, la colonne vertébrale
du nouveau réseau Tanéo
de transport de Nouméa


En Nouvelle Calédonie, et particulièrement dans le Grand Nouméa, il devient de plus en plus difficile de se déplacer en voiture. La périurbanisation, l’augmentation de la population et la configuration topographique des lieux engendrent des embouteillages toujours plus importants : il n’est pas rare de mettre 45 minutes pour faire quelques kilomètres. Aussi, l’arrivée de Néobus tombe-t-elle à pic !
Porté depuis 2010 par le Syndicat Mixte des Transports Urbains du Grand Nouméa, qui a délégué sa maîtrise d’ouvrage au groupement SECAL-Transamo en 2012, ce projet de bus à haut niveau de service (BHNS) vient de se concrétiser avec la mise en service mi-octobre 2019 d’une première ligne de 13,3 km.
Colonne vertébrale du nouveau réseau de transport du Grand Nouméa, la ligne Néobus n°1 comprend un site propre, 23 stations distantes entre elles d’environ 550 mètres, des pôles d’échanges facilitant correspondances et intermodalité, et des parkings relais permettant de passer de manière fluide de la voiture au bus.

Chargés plus spécifiquement de la mise au point du programme, de l’étude des modalités de financement, de la rédaction du cahier des charges de maîtrise d’œuvre, de l’analyse des offres, et de la conduite de l’opération, nous sommes particulièrement fiers chez Transamo d’avoir contribué à la bonne exécution de ce projet qui répond à une forte attente de la population. Et qui nous a permis de bousculer nos habitudes métropolitaines.
Nous avons dû intégrer le fonctionnement de ce territoire, les habitudes de vie, les comportements en matière de déplacements et les règlements locaux : découvrir par exemple que le Code de la Route n’était pas tout à fait le même que celui de la métropole et que nos bus d’une longueur de 18 m étaient considérés ici comme des convois exceptionnels ! Nous avons dû tenir compte des délais d’acheminement des matériels en provenance d’Europe, 3 mois minimum par bateau… ce qui conduit nécessairement à maximiser le stock local de pièces de rechange.
Ce n’est pas tout : le climat de l’hémisphère sud, les tempêtes tropicales, l’environnement marin, la corrosion pernicieuse ont également eu une influence sur le choix d’équipements ou de technologies moins sensibles aux agressions extérieures. Mais le plus grand « ennemi » que nous ayons à affronter est inattendu : il possède une petite tête, une grande queue et quatre pattes… le margouillat. Très sensible à la chaleur dégagée par les cartes et les circuits électroniques, il se glisse partout et peut faire de vrais dégâts !

Bien sûr, l’éloignement géographique de la métropole n’a pas non plus simplifié la vie de l’équipe projet composée de personnels permanents sur place et d’experts techniques du siège de Transamo mobilisés plus ponctuellement. Il nous a fallu développer des méthodes de travail adaptées aux 17 000 km et 10 heures de décalage horaire !

Qu’importe, Néobus est à présent une réalité. A ses abords, la ville change, on trouve des voies piétonnes, des pistes cyclables, des arbres et des trottoirs élargis… En offrant aux voyageurs jusqu’à 60% de gain de temps selon le parcours, les 22 BHNS montrent à tous ceux qui ne juraient que par leur voiture qu’une autre forme de mobilité est possible. Un cercle vertueux est en train de naître, c’est sans doute de cela dont nous sommes le plus fiers.

Éric Burger et Mathias Beteille,
Équipe projet Nouméa

L’œil de …

Christophe Lefèvre


Directeur général du SMTU
(Syndicat Mixte des Transports Urbains de Nouméa)

Quelques semaines après la mise en service du nouveau réseau de transport Tanéo et du BHNS Néobus en Nouvelle Calédonie, le directeur général du Syndicat Mixte des Transports Urbains de Nouméa nous livre ses impressions.

Comment se passe le démarrage du nouveau service Néobus ?

La mise en service payante est encore toute récente puisque l’inauguration du réseau s’est faite le 19 octobre dernier. L’enjeu pour nous était de taille : en effet nous ne lancions pas simplement une nouvelle ligne équipée de Bus à Haut Niveau de Service, Néobus, mais aussi un réseau unique avec une nouvelle billettique issue de la fusion entre Karuia, le transport en commun de Nouméa, et Carsud, qui dessert le reste de l’agglomération du Grand Nouméa. La semaine précédant l’inauguration, l’accès au service était gratuit ; on s’est alors rendu compte de l’engouement des habitants et du niveau de leurs attentes. Après de longs mois de travaux, Néobus et son confort annoncé -voie dédiée, régularité, climatisation et Wifi embarquée- ne devait pas, ne pouvait pas décevoir.

Et le succès est au rendez-vous ?

Depuis la date du lancement, nous avons délivré 40 000 Pass Tanéo ! Cela représente l’équipement de 20 % de la population du Grand Nouméa. Les gens ont bien compris l’intérêt du Pass : en l’espace de 15 jours on est passé de 30% à 80% d’abonnés ! Seuls 15 % des usagers utilisent encore les billets dits « de secours » vendus à l’intérieur des bus. Autre constat positif, près de 90 % des passagers ont intégré le fait de valider leur Pass à l’entrée et à la sortie des bus, ce qui leur permet de profiter du meilleur tarif zonal pour leur déplacement en cours et en cumulant des trajets d’atteindre un plafond à partir duquel ils peuvent voyager gratuitement le reste du mois.

Vous imaginiez un tel engouement ?

Pas vraiment ! Nous avions prévu, dans les hypothèses hautes, de commercialiser 35 000 Pass… Du coup nous avons été quelque peu pris de court mais nous nous employons à corriger le tir. Il faut dire que nous avons beaucoup communiqué (« simple comme Tanéo »), que les pré-inscriptions ont bien fonctionné et que le bouche à oreille a fait son œuvre : pour certains habitants les temps de trajets ont été divisés par deux ! Ça se sait vite !

L’objectif de départ est atteint ?

Cela fait 6 ans que je suis sur le projet Néobus puis Tanéo, j’ai connu les problèmes et difficultés inhérents à ce genre de chantier, aujourd’hui je partage avec mes équipes de nombreux motifs de satisfaction : l’infrastructure fonctionne, les véhicules correspondent à ce que nous avions imaginé, le service offert est en phase avec les attentes de la population. Le réseau est désormais mieux articulé, plus dense et plus efficace. A l’échelle de l’agglomération, les quartiers Sud et Nord qui souffraient d’un effet de coupure important se trouvent aujourd’hui reliés grâce à notre offre de transport, ce qui me rend particulièrement fier aussi bien d’un point de vue technique que social.

Des points d’amélioration ?

Bien sûr ! Même si notre service est de qualité, il nous faut améliorer quelques points suite aux retours de certains usagers. Le système de tarification est nouveau, il faut laisser à chacun le temps de s’habituer ; il y a ceux qui ont du mal à utiliser les bornes automatiques, ceux qui ne comprennent pas pourquoi les billets « de secours » vendus à l’intérieur des bus sont à un prix si élevé et sans correspondance possible et ceux qui s’inquiètent de la sécurité. Il est vrai que quelques-uns de nos véhicules ont été pris pour cible dans des zones dites chaudes, ce qui nous a conduits à revoir nos horaires en soirée. Mais nous sommes en pleine période de rodage, les « problèmes » vont être réglés rapidement.

Et votre collaboration avec Transamo ?

Transamo nous assiste et nous accompagne sur la partie matériel et systèmes depuis le début de l’aventure. Je ne peux que me féliciter de leurs multiples compétences ; ils nous ont aidés à définir le programme, à structurer le pilotage du projet et ils se sont occupés de l’achat du matériel roulant Néobus et des systèmes Tanéo (billettique, SAEIV, radio). Très important aussi pour nous, leurs retours d’expériences sur d’autres réseaux. Il existe une vraie complicité entre nos équipes, si bien que nous réfléchissons à d’autres opérations ensemble : un projet de navette maritime est à l’étude, comme la définition d’autres lignes BHNS susceptibles d’être déployées dans un futur plus ou moins proche. Mais pour l’instant, je peux vous l’affirmer, nous avons déjà fort à faire avec Néobus et Tanéo !


exemple à suivre


La mobilité, enjeu majeur des villes moyennes du programme Action Cœur
de Ville


Le programme Action Cœur de Ville (ACV) vise à soutenir 222 villes moyennes par la signature de conventions d’objectifs et d’actions partagées entre les collectivités, l’Etat, la Caisse des Dépôts et Action Logement.

Dans ce cadre, la Caisse des Dépôts accompagne les collectivités engagées dans une démarche de revitalisation de leur centre-ville en mettant à leur disposition des capacités d’expertises et d’ingénierie. Elle s’est pour ce faire dotée d’un accord-cadre alloti selon 10 thématiques :
• 1 lot consacré aux diagnostics et montages d’opérations ;
• 6 lots correspondants à 5 axes thématiques : habitat, accessibilité et mobilité, développement économique et commercial, espace public, culture et loisirs, équipements publics;
• 3 lots correspondants aux axes transversaux : transition écologique et énergétique, smart solutions et innovation.

Le groupement Transamo-SCET-Samarcande est titulaire du lot relatif à la mobilité et a déjà pu intervenir sur des territoires aussi divers que Chatellerault, Epernay, Sablé-sur-Sarthe, Mamoudzou, Vernon, Alençon, Carpentras ou Nogent-le-Rotrou.
Etudes d’impact de piétonisation de rues, schémas directeurs pour les modes actifs, nouveaux plans de stationnement, étude d’opportunité de créer une SEMOP etc… ACV est facteur d’émulation et fait émerger des idées nouvelles portées par les territoires, qu’il faut étudier au regard des contextes locaux. En effet, la mobilité n’est pas pensée isolément mais en lien avec les autres axes du programme : développement économique et commercial, logement, accès aux services publics et urbanisme.
L’enjeu est de taille et les objectifs parfois peuvent sembler paradoxaux. Il s’agit à la fois de limiter les nuisances de l’automobile pour améliorer le confort de l’espace public, de renforcer l’accessibilité tous modes des cœurs de ville pour faire face à la concurrence des zones périphériques (logement, commerce), d’apporter des alternatives au « tout voiture » en vue de la transition écologique…
ACV représente aussi un mode opératoire nouveau pour les villes : elles doivent piloter la définition du programme et animer la démarche avec les partenaires. Transamo est fier d’accompagner les villes moyennes dans cette démarche en faveur de leur développement.

Romain Denoyer
Consultant Management
de Projet

ça vous intéresse


Mais où en est-donc la loi LOM ?

L'Assemblée nationale a finalement définitivement adopté le projet de loi
le 19 novembre 2019.


On peut retenir d’abord que le projet de loi vise à supprimer les zones blanches de la mobilité (zones non couvertes par une autorité organisatrice de la mobilité) en accordant de nouvelles compétences aux collectivités territoriales pour organiser notamment des services tels que l’autopartage, le covoiturage, le transport à la demande. Des plans mobilités, couvrant l'ensemble des formes de mobilité, doivent remplacer les actuels plans de déplacement urbain. L'ouverture des données de l'offre de mobilité est mise en œuvre de façon opérationnelle sur tout le territoire d'ici fin 2021. Sont concernées les données statiques (arrêts, horaires, tarifs...) et en temps réel (perturbations, disponibilités...) des transports en commun ou à la demande et les données des réseaux routiers et de stationnements.
La circulation des navettes autonomes est autorisée à partir de 2020.
Le texte encadre le développement des nouveaux services de mobilités : trottinettes en libre-service, vélos ou scooters sans station d'attache. Les autorités organisatrices de la mobilité pourront instaurer des cahiers des charges à respecter par les nouveaux opérateurs.
Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre émis par les transports, le projet de loi a pour objectif de multiplier par cinq d'ici 2022 les ventes des voitures électriques et de stopper d'ici 2040 la vente de voitures émettant des gaz à effet de serre. Pour favoriser le déploiement des véhicules électriques, le texte prévoit de réduire le coût de raccordement des infrastructures de recharge et rend obligatoire l'équipement de prise dans les parkings de plus de 10 places. Un forfait mobilité durable est créé, permettant aux employeurs de verser jusqu'à 400 euros aux salariés se rendant à leur travail en vélo ou pratiquant le covoiturage. L'État généralisera ce forfait à ses agents en 2020. La loi met en œuvre le Plan vélo. Un fonds vélo de 350 millions d'euros est créé pour lutter contre les ruptures de pistes cyclables, généraliser le marquage des vélos pour lutter contre le vol et introduire une indemnité kilométrique vélo.
Les collectivités volontaires peuvent déployer des zones à faibles émissions (ZFE). L'accès à ces zones est réservé aux véhicules les moins polluants et repose sur le système de vignettes Crit'air. Les collectivités peuvent définir les modalités d'accès à ces zones : périmètre géographique, véhicules concernés, modalités horaires et journalières.
Treize milliards d'euros sont prévus pour les investissements dans les infrastructures de transport pour la période 2018-2022 et quatorze milliards d'euros pour la période 2023-2027. Ils sont destinés notamment à l'entretien et la modernisation des réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux, la désaturation des grands nœuds ferroviaires et le désenclavement routier des villes moyennes et des territoires ruraux.
Il s’agit du texte tel qu’il a été validé par l’assemblée, mais n’oublions pas que pour sa part, le Sénat n'a pas adopté le texte estimant que « le projet de loi examiné en nouvelle lecture ne contient aucune disposition pour répondre à la question du financement des alternatives à la voiture individuelle dans les territoires qui en ont le plus besoin » et que le 27 novembre 2019, le Conseil constitutionnel a été saisi d’un recours déposé par plus de 60 députés et sénateurs.

Cécile Pavageau
Directrice juridique de Transamo


C’est déjà demain

Territoires d’Innovation, Transamo aux côtés de Transdev
et de la métropole de Rouen

Annoncés par le Premier ministre le 13 septembre 2019, 24 territoires d'innovation, sélectionnés suite à un appel à projets lancé il y a un an, vont bénéficier d'une enveloppe de 450 millions d'euros de subventions et d'investissement, pour financer des transformations de rupture dans les champs du numérique, de l’énergie, de la mobilité, …
Au travers des projets retenus, et dans le cadre du Grand Plan d’Investissement, l’Etat affiche ses ambitions de faire de la France un modèle en matière de transition écologique.

Transamo a eu la chance de contribuer à l’élaboration des dossiers de candidature de plusieurs territoires lauréats, dont celui de Rouen.


Projet Rouen Normandie Mobilité intelligente pour tous, pour un système intégré de mobilité multimodale et décarbonée.
Le projet développé par la Métropole de Rouen vise à transformer en profondeur la façon de se déplacer.
Il poursuit deux grandes finalités :
1. assurer une continuité totale des déplacements et diminuer significativement l’usage de la voiture individuelle en développant de nouveaux outils opérationnels pour l’intermodalité et la mobilité multimodale,
2. réduire l’impact environnemental et physique de la mobilité, en maîtrisant les consommations d’énergie et les émissions de polluant.
Il s’agit pour la Métropole et ses partenaires industriels (Citeos Rouen, Transdev, Cisco, Renault, La Poste, Enseignement supérieur et de la recherche…) de développer un système intégré de mobilité multimodale et décarbonée à grande échelle.

Le projet comprend 3 grands axes :
1. développement du véhicule autonome et des Smart Grids Mobilités, via une extension des sites d’expérimentation (2ème phase du Rouen Normandy Autonomous Lab).
2. reconquête de l’espace public et logistique urbaine du futur à travers l’expérimentation de solutions logistiques intelligentes au dernier kilomètre, de manzanas (cellules urbaines à l’intérieur desquelles les rues sont transformées en « rues-places » prohibant véhicules en transit et stationnement), de super-connecteurs vélos entre Rouen et les communes de la première couronne,
3. mobilité servicielle : création de nouveaux outils et utilisation de big datas pour proposer des nouveaux services intégrés aux usagers. Au total, le projet présente une démarche inédite mixant expérimentations et adaptations des infrastructures, approche scientifique et technologique (véhicule autonome, réseau Smart Grids, émergence de l’hydrogène), approche servicielle, réappropriation forte de l’espace public, interopérabilité des systèmes de mobilité, information prédictive à l’échelle métropolitaine, espace logistique urbain afin de centraliser la livraison des marchandises (notamment pour le dernier kilomètre).

Nous avons travaillé avec l’ensemble des acteurs de la Métropole de Rouen pour produire différents scenarii à horizon 2050. Quels types de mobilités selon les densités et les particularités des territoires ? Comment intégrer l’ensemble des zones concernées et ne pas en délaisser certaines ? Quel usage des véhicules autonomes ? Quelle cohérence installer entre les différents choix possibles ?
En proposant d’agir simultanément sur l’ensemble des leviers de la mobilité à l’échelle du territoire, en prenant en compte les attentes des citoyens et le souhait de réinvestir l’espace public pour d’autres usages que ceux de la mobilité, nous avons participé à la forte ambition de la Métropole : devenir le 1er grand territoire apaisé de France.

Ektoras Chandakas
chef de projet Transamo
et chercheur associé
au Laboratoire Ville
Mobilité Transport (LVMT)
de l’Ecole Nationale
des Ponts et Chaussées

En bref

En métropole aussi, un automne riche en inaugurations !


Le 19 octobre dernier, le Grand Avignon inaugurait
sa première ligne de tramway.

Transamo a accompagné l’exploitant « de l’intérieur », afin qu’il soit prêt à la mise en service de son nouveau mode de transport.

Sous l’autorité du directeur de l’entreprise TCRA, notre chef de projet a participé à la formation des conducteurs et des régulateurs, au recrutement des principaux agents de maintenance, à l’animation du projet d’entreprise interne, à la rédaction des consignes d’exploitation et documents de sécurité, au pilotage de la marche à blanc et bien sûr à l’assistance au maitre d’ouvrage sur les sujets d’exploitabilité.

Nous souhaitons une longue vie au tramway d’Avignon et surtout des futures extensions à venir avec Transamo.


Le 16 novembre 2019, Saint Etienne Métropole a inauguré l’extension de sa 3ème ligne de tramway

Transamo et ses équipes sont fiers d’avoir accompagné Saint Etienne Métropole depuis l’émergence de ce projet en 2014.
Dans un premier temps, Transamo, a réalisé l’étude de faisabilité de la ligne et a conseillé la Métropole sur le montage juridique de l’opération.

Par la suite, dans le cadre d’une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage auprès de Saint-Etienne Métropole, nos équipes ont porté la concertation publique, le management du projet, le pilotage des phases de conception globale et de réalisation, plus spécifiquement pour le système de transport.

Nous retiendrons une DUP sans réserve et le respect d’objectifs très contraints en termes de délais et de budget.